masse totale au décollage 2 048 kg masse totale en surcharge : 2 583 kg
Moteur
1 Nakajima Ha-85 de 980 ch au décollage
(Dessin P. Endsleigh Castle.)
Armement
2 mitrailleuses Type 1 de 12,7 mm
ou 2 mitrailleuses Type 89 de 7,7 mm
2 bombes de 15 kg
Peu de temps après que l'armée eut autorisé Nakajima à continuer ses travaux sur le Ki-43, le Koku Hombu émit une série de spécifications pour un appareil d'interception sur lequel la vitesse et les capacités ascensionnelles 'primaient toute autre considération : il devait voler à 600 km/h, monter à 4 000 m en moins de cinq minutes et être armé de quatre mitrailleuses (deux de 7,7 mm et deux de 12,7 mm).
Koyama réalisa un monoplan à aile basse, doté d'un Nakajima Ha-41 de 1 250 ch et des fameux ailerons dits « papillons » : le Ki-44 Shoki, qui vola en août 1940. Si sa maniabilité satisfit l'armée, il n'en fut pas de même pour la vitesse et les capacités ascensionnelles. Craignant de perdre le marché, Nakajima effectua de nombreuses modifications qui éliminèrent à peu près ces défauts.
Sept exemplaires de présérie furent donc commandés (le premier d'entre eux fut livré en septembre 1941), qui, avec les trois prototypes, furent versés dans une unité expérimentale, le Kawasemi Butai, affectée à la défense aérienne du territoire en zone sud avant de passer en Chine. Définitivement accépté par l'armée au mois de septembre 1942, l'avion reçut la désignation Monoplace de chasse de l'armée Type 2 Modèle 1A.
Quand il apparut sur les théâtres d'opérations chinois, birman et indien, les équipages lui donnèrent le nom de « Tojo ». Le Modèle 1B (Ki-44.Ib) vit son armement considérablement accru avec le montage de quatre mitrailleuses de 12,7 mm. Mais l'appareil n'étant pas assez rapide, il fallut envisager de l'équiper d'un moteur plus puissant. Ainsi fut développée la variante Ki-44.II, dotée du Nakajima Ha-109 de 1 450 ch.
Ce modèle fut mis en service en Chine, en Birmanie et surtout à Sumatra, où il fut chargé de défendre les puits de pétrole de Palembang. Des Ki-44.IIc furent engagés contre les B-29 qui attaquèrent le Japon à partir de 1944 et obtinrent d'excellents résultats grâce à leur canon de 20 mm. Vers la fin de l'année 1944, la production du Shoki fut arrêtée au profit du Ki-84, et, au moment de la capitulation du Japon, en août 1945,
seuls trois Sentai disposaient encore de Ki-44. Le Shoki, ou Tojo, fut fabriqué à 1 225 exemplaires par Nakajima et Mansyu.
Le Tenzan et le Gekko
Répondant à la spécification 14-Shi de la marine impériale, le B6N Tenzan fut mis au point par l'ingénieur Kenichi Matsumura au début de 1941. Destiné à remplacer les B5N1 et 2, il n'arriva cependant en unité qu'en juillet 1943. Ses essais avaient en effet été marqués par de nombreux incidents. Codé « Jill » par les Alliés, le B6N1 était propulsé par un Nakajima Mamoru 11 de 1 800 ch. Suivit le B6N2 (moteur Mitsubishi Kasei
25 de 1 850 ch) qui, en 1945, livra, autour d'Okinawa, de furieux combats contre la flotte américaine.
François Morel
Nom
: Francois Morel
Grade
:
Unitées
:
Victoires
: 10
Né
le :13 juin 1914
A
: Thonon-Les-Bains
Mort
le : 18 mai 1940
A
: Vierzy
Francois Morel
Né le 13 juin 1914 à Thonon-Les-Bains, Francois Morel s’engage en août 1935 dans l’armée de l’air.
Beveté pilote en décembre, il rejoint le bataillon de l’Air 112 en mai 1937. Devenu groupe de Chasse 1/5, son groupe sous les ordres du Cne Accart, est équipé de Curtiss H-75 peu avant le début de la guerre.
- Le 22 avril 1940 en patrouille avec son équipier, ils interceptent et abattent un Dornier 17 en dépit du feu nourrit du mitrailleur allemand, près de Florenville (Belgique)
- Le 10 mai 1940 : Il part seul à l’attaque de sept avions de chasse lourde ennemis Messerschmitt Bf 110 et en abat un près de Léthanne.
- Le 11 mai 1940 : équipier d’une patrouille de quatre, il intercepte et attaque une formation de neuf bombardiers ennemis, et abat deux Heinkel 111 à Souilly-Semmes et à Saint Mihiel
- Le 12 mai 1940 : équipier d’une patrouille double, attaque deux pelotons de 20 avions de bombardement en piqué Junker 87, et en abat deux à lui seul, l’un entre Sedan et Bouillon, l’autre à Sainte-Cécile (Belgique) Touché, il se posera en catastrophe près de Vouziers.
- Le 17 mai 1940, le sergent-chef pilote François Morel, ajoutait à son palmarès deux Messerschmitt Bf 109E, l’un au dessus de Stonne, l’autre au dessus de Raucourt.
- Le 18 mai 1940, au cours de l’attaque avec ses deux équipiers d’une formation de plus de vingt Heinkel 111 sur laquelle il se précipita, malgré le feu convergent des mitrailleuses ennemies.
Ce jour là, Il abattit cinq appareil, mais touché, il sauta de son Curtiss H-75 No 59 en feu pour rendre l’âme dans les bras d’un fantassin français auquel il eut juste le temps de dire : “Cette fois-ci, ils m’ont eu…”
François Morel obtiendra donc 10 victoires homologuées en seulement huit jours, dont trois individuellement, avant de succomber sous les balles allemandes.
Ce chasseur exceptionnel repose au petit cimetière de Vierzy, près du lieu où il a été abattu, dans la région d’Hartennes dans l’Aisne.
Héros de guerre, Il recevra sept citations et la croix de guerre avec palme en juin 1940.